De Kandinhani a Karaman ( deux jours)

Publié le par moniez.rene@gmail.com

 

Les News.

 

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La chambre du jour et le velo monte sur le balcon.

 

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Osman, a droite et son ami d'enfance, tout a l'heure a Karaman.

 

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Une epine oubliee dans la gomme a fini son oeuvre. Roue avant, tant mieux.

 

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La route aujourd'hui vent arriere.

 

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Çai, miel et pain.

 

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Ce matin, traversee d'un village.

 

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Le decors, hier.

 

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Osram,  a droite me traduit de l'anglais en Kurde, genre nice to meet you ou what is your name.

 

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Ali devant l'hotel a 7 heures hier matin.

 

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Ali, le responsable de mon petit hotel ne savais pas comment faire pour me faire plaisir. İl m'a meme fait inviter le soir aux repas offerts lors du ramadan a une partie de la population du village, souvent les pauvres. Donc, au coucher du soleil, apres la parole du muezzin et au coup de petard, cuillere en main, on a tous attaque la çorba (soupe) dans le sous-sol d'un batiment public. Le repas, correct et surtout gratuit. Je pense que Coluche a du s'inspirer de ces pratiques. Avec ses amis, Ali voulait que je reste pour une soiree de ramadan. J'ai decline pretextant mon lever matinal. Au petit matin, j'ai reveille Ali qui n'avait dormi que deux heures. C'etait quoi cette soiree?... je ne le saurai jamais.

J'ai enfourche le velo direction Konya. Je suis content car je vais arriver dans une ville d'un million de nufus un dimanche matin: peu de camions, de bus et de voitures. Un regal.

En cours de route lors un arret çai, j'ai ete servi par Osman, un jeune Kurde sympa qui voulait m'apprendre sa langue maternelle.

Le decors, c'est toujours ce magnifique plateau anatolien a 1000 metres.

Konya s'est animee ce dimanche de l'apres-midi jusqu'a bien apres le coup de petard.

Ce matin, j'etais a mobylette. Un petit vent de 3/4 arriere gauche m'a gentiment pousse sur cette route presque totalement plate jusqu'a Kamaran. Demain, vengence car il y a un col a passer a 1600 metres. bof, on verra, s'il le faut on poussera, on l'a deja fait.

En route, des camionneurs m'on offert le çai et plus loin j'ai goute ce delicieux miel brut sur pain (ekmek).

Arrive a Kamaran je rencontre Osman, un Français de Lyon originaire d'ici et en vacances. On a tellement de plaisir a discuter ensemble. Osman m'invite a dejeuner tout en respectant pour lui les preceptes musulmans. (j'etais seul a manger) : Merci Osman. On s'est promis de s'appeler en France et qui sait, de se revoir!

Osman m'a trouve un hotel pas cher (20 liras) et on s'est fait l'accolade.

Je suis a l'internet, vous l'avez devine.

C'est tout pour aujourd'hui.

 

 

Publié dans Sur les chemins

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